
Alors, un peu plus tôt que d'habitude, en avant première, Mesdames, Messieurs, laissez passer la TRIBUNE !!!
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On a le droit de voir Rouge !
Le blog de "NOISY SOLIDAIRE - A GAUCHE VRAIMENT !" se veut être, à la fois, un espace de contribution au débat politique dans la ville, le canton, la circonscription et, à la fois, la marque de l'expression autonome de ce regroupement .
Seront mis en ligne nos comptes rendus du Conseil Municipal, des articles et les prises de position des organisations et des citoyen-nes qui participent à l'activité de NOISY SOLIDAIRE - A GAUCHE VRAIMENT (Collectif Unitaire pour une Gauche Alternative - membre d'Ensemble -, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti Communiste Français, Parti de Gauche, militants de la France Insoumise).
Pourront être mis en ligne toutes contributions utiles au débat démocratique et à l'action politique dans notre ville, sous la responsabilité de leurs auteurs, bien entendu, et sous réserve du respect évident des Personnes.
Les propos diffamatoires, ceux mettant en cause la vie privé de chacun(e) ou les insultes ne sont pas recevables.
C'est avec un réel plaisir que seront relayées toutes les informations utiles à la ville, le canton ou la circonscription, utiles à la démocratie participative et utiles pour la construction d'une alternative politique qui change concrètement la vie !
Bon Blog
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onaledroitdevoirrouge@orange.fr
eilleurs
oeux
et
as de
ésignation !
Brève histoire de fin semaine ... à moins que ce ne soit le début de la suivante !
Il était une fois un ministre de l'Education Nationale qui décida de réformer le déroulement de carrière des instituteurs et institutrices. Pour cela, fort d'une revendication juste et légitime des mêmes, déjà celle du pouvoir d'achat, il inventa un nouveau titre, et bien sûr, un nouveau statut : Professeur des Ecoles.
Dire que que la "réforme" passa comme une lettre à la poste, dit-on trivialement, ça, non , on ne peut pas le dire. Il y eut refus, mécontentement, contestation ... mais quand même, bonne année, mauvaise année, le nouveau titre et le nouveau statut s'imposèrent. D'abord, parce que tous les nouveaux professionnels qui sortaient des IUFM étaient patentés "professeurs des écoles" et que, bien entendu, les plus anciens, nouveau statut et déroulement de carrière oblige, durent se rendre à l'évidence.
Pas tous, certains résistèrent encore et encore ! Mais, il faut bien le dire la réelle revalorisation financière qui accompagnait la "réforme" faisait tomber, une à une, les prévenances des uns et des autres.
Rien de choquant par ces temps de pouvoir d'achat en berne... Il est vrai que la même dite réforme, car c'est toujours donnant - donnant, entraînait la perte de la retraite à 55 ans ... et surtout la perte du logement de fonction à charge des municipalités ou de l'indemnité de logement !
Hé oui, la République logeait ses instituteurs et institutrices dans chacune de ses 36000 communes... C'était comme cela l'école d'avant, sans nostalgie pour autant !
Et alors, après cette dite "réforme", que se passa-t-il dans nos belles communes ?
Il fallait "gérer" les conséquences du changement de statut. Comment allait-on attribuer les logements de fonction ? Comment faire entre ceux qui choisissaient de rester instituteurs ou institutrices et ceux qui, soit par concours, soit à l'ancienneté devenaient "professeurs des écoles ?
Dans de très, très nombreuses villes, villages de France et de Navarre, la solution s'imposa d'elle même : à ceux et celles qui le souhaitaient, le bénéfice du logement serait maintenu sous réserve du règlement d'un loyer prenant en compte, à la fois, sans doute, la réalité des prix du marché de l'immobilier et, à la fois, la situation financière de chacun.
Il ne s'agissait pas, en effet, d'annuler le "gain" salarial d'un nouveau déroulement de carrière par le montant d'un loyer supérieur au même gain !
L'idée même d'amputer le nouveau pouvoir d'achat des "professeurs des écoles" semblait être une évidence à nos bons édiles... sauf à Noisy le Great... avec plusieurs années de retard, semble-t-il.
Comment, nous laisserions nos enseignants se vautrer dans le luxe et l'abondance en profitant de gites modernes, entretenus dans une ville qui connait parmi les meilleurs indices de spéculation immobilière d'Ile de France ?
C'était sans compter sur la vigilance avisée du premier d'entre nous, celui que les électeurs et les électrices ont choisi ... parmi les meilleurs, les plus méritants, les plus opiniâtres et, sans doute, les plus justes ... puisqu'ils veulent s'occuper des affaires de la Cité, c'est à dire s'occuper des autres !
Haro sur le baudet, que l'on fasse donner la garde, justice pour un, justice pour tous ... enfin, chacun, chacune va rentrer dans le rang, à bas les privilèges et les régimes spéciaux car, cela aussi c'est connu, c'est en déshabillant Paul que l'on va habiller Pierre... Bref, ce que n'avait pas forcément prévu le ministre de l'éducation nationale en son temps arriva ... A notre avis, d'ailleurs, il devait s'en douter ! Z'avaient raison de se méfier, les enseignants !
Missives, plis et autres avertissements tombèrent sur les profiteurs, les profiteuses. Enfin, l'infamie allait être pourfendue par l'action sans faiblesse de notre "saigneur" et maitre...
On allait voir ce que l'on allait voir à Noisy le Great, terre de champions du monde ! Le marché de l'immobilier, ses prix, sa spéculation éhontée allaient être respectés. Allez, et un studio à 560 euros ; plus fort encore, allez , et un quatre pièces, selon sa taille, de 1100 à 1350 euros ! Qui dit mieux ?
On n'allait pas se laisser attendrir par 20 familles, au mieux, qui squattent honteusement les beaux logements de nos écoles. Que diable, nous leur ferons rendre gorge ou qu'elles partent de notre ville.
Tant pis, si elles avaient prévenu, la plupart d'entre elles en temps utile, du changement de statut de l'époux, de l'épouse ou encore de la mère seule avec enfants. Tant pis, si aucune réponse n'avait été donnée après cela, pendant de longs mois.
Suspects ou suspectes de profiter des faiblesses de nos élus, des faiblesses de la ville. Suspects et suspectes, ces enseignants de vouloir abuser du bien public sans payer leur écot, comme tout bon citoyen. Car, enfin, occuper le domaine public à titre gratuit, il faut que cela se paye, et fissa, même rétroactivement.
Et c'est bien ainsi que cela se passa. Peu importe, les problèmes d'entretien, la mise aux normes des logements ou encore d'éventuelles dégradations non réparées... Peu importe, il fallait payer ou se demettre ... du bien public, vous les affreux privilégiés aux salaires démésurés !
Le ministre, depuis, a du oublier les conséquences du régime spécial accordé. Pas à Noisy le Grand où la justice sociale passe par la pénalisation des uns au prétexte de mieux répondre à d'autres.
Au fait, cela sert à quoi que les agents de la fonction publique se mettent en grève et manifestent ? A leur pouvoir d'achat ? Calter, volailles, vous allez être plumées !
Amusant, d'ailleurs, cette idée, à défaut d'être nauséabonde, va-t-on louer les mêmes logements ainsi libérés sans compromis au même tarif ? Quel employé communal peut-il se payer un 100 m2 à 1100 euros ?
Sauf à vouloir faire croire que la fonction publique territoriale est devenue la mieux rémunérée de France et de Navarre, Il y des jours où, décidemment, l'on voit rouge...
"Reprendre le collier, aller à la mine, aller au chagrin", les expressions ne manquent pas pour signifier la fin des vacances, sans ignorer pour autant que nombreux d'entre nous ne seront pas partis vers d'autres cieux pour oublier, un peu, le fastidieux quotidien.
Heureusement, quelques dévoués, quelques militants acquis à la générosité du temps qui ne compte pas, sauf s'il est partagé avec d'autres plus vulnérables à un moment de leur vie, auront pensé à organiser, qui, un voyage à la mer d'une journée en plein mois d'août pour plus de cinquante noiséens, adultes et enfants, qui, dans d'autres endroits de la Seine Saint Denis, des ventes directes de fruits et légumes avec l'aide d'agriculteurs solidaires et, qui, enfin, avec le Secours Populaire, d'autres journées à la mer en France ou en Angleterre avec des miliers d'adultes et d'enfants pour qui le mot vacances ne signifie pas partir ailleurs.
Alors, c'est vrai, l'expression "aller au chagrin" prend d'autant plus de sens, surtout après le fol été de Sarkozy 1er et de son équipage !
Circulez, braves gens, il n'y a rien à voir, le Président s'occupe de tout ... même pas besoin de 1er ministre, ni de ministres, d'ailleurs ... ! Allez que je vous colle un paquet fiscal aux petits oignons pour le Kapital ! Allez que je renie mes promesses de candidat et que je privatise Gaz de France par un mariage avec SUEZ. Allez, 11 000 fonctionnaires en moins ! Allez, un peu de démagogie sur le service minimum dans les transport ! Allez, faut faire du chiffre et malheur aux sans papiers ! Allez, allez, décomplexé comme je suis, faites moi confiance, vous allez en prendre plein la musette, pauvres français. Sécurité sociale, Retraite, attendez un peu que je m'en occupe avec mes copains et mes copines ! Plus besoin de Groland, il y a Sarkoland !
Malheur aux pauvres, malheur aux couches populaires et... malheur, bientôt, aux couches moyennes, comme on dit ! Hé oui, à force de moins d'Etat, de moins d'impôts, de moins de charges pour le patronat alors qu'il s'agit de redistribution, faudra bien trouver "le pognon" quelque part ... D'ailleurs, en passant, les collectivités locales et territoriales vont pouvoir participer à la fête, sans doute, très prochainement lors du budget 2008 ...
Et la Gauche dans tout cela ? Des complexes ? Pensez donc ! Un Kouchner qui croit qu'il peut briller encore un peu, ... il est si compétent, le French doctor... Un Besson qui s'est trompé... avant ! Une Fadéla Amara bien soumise pour le coup.. Un Martin Hirsch qui va s'occuper de la pauvreté ... grandissante ... Un Bockel qui, à défaut d'être blairiste de gauche, s'affirme blairiste de droite, pléonasme peut-être... Et, le bouquet (si cela devait nous étonner encore), des Lang, des Rocard et des Strauss kahn, sans oublier la fascination d'un fascinant Allegre, qui se vautrent sous des prétextes républicains et patriotiques divers ... et ... "ma pomme, elle compte pour du beurre" ...
Drôles de pomme et tristes sires !
Mais la Gauche, disions nous ? Va mal ? Tout le monde le sait ! Progresse ? Se rapproche ? Elabore ? Confronte ? Construit ?
Il est visiblement encore un peu tôt pour verifier l'adage selon lequel "les coups de pieds au c... font monter les idées à la tête"...
Patience, patience, "la nature a horreur du vide" et ce n'est pas Olivier Besancenot qui va le combler tout seul, pas plus que les égos de Ségolène Royal et autres ténors (?) socialistes dont les noms pourraient bien nous échapper !!! Pas d'inquiétude, Marie George Buffet a sa part et bien d'autres aussi !
Va falloir bosser à plusieurs voix, à plusieurs mains, à plusieurs cerveaux et ça pourrait urger !!! Alors, gens de gauche, on s'y met quand ?
Faut reprendre le collier; faut aller au chagrin, à la mine ... Hauts les coeurs, braves gens, comme le dit la chanson communardre "les mauvais jours finiront" ... Quoique... faudra peut-être aider pour accélerer !
Au fait, y a la fête de l'Huma bientôt ? Musiques et débats ? Ce n'est pas gagné mais cela peut aider à retrouver de la bonne humeur !
Bonne rentrée à toutes et tous ...
On ne résiste pas au plaisir de faire remonter cette information que nous avions mis en ligne début août, notamment pour tous ceux qui ne consultaient pas à cette période. Pour plus de détails, on peut voir utilement le blog de l'association des habitants des Bas heurts (voir lien), habitants plus optimistes aujourd'hui et on les comprend. On peut aussi se rendre au service de l'Urbanisme pour prendre connaissance en totalité des rapports des trois commissaires enquêteurs.
Qu'ils soient remerciés de leur travail exhaustif !