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On a le droit de voir Rouge !
Le blog de "NOISY SOLIDAIRE - A GAUCHE VRAIMENT !" se veut être, à la fois, un espace de contribution au débat politique dans la ville, le canton, la circonscription et, à la fois, la marque de l'expression autonome de ce regroupement .
Seront mis en ligne nos comptes rendus du Conseil Municipal, des articles et les prises de position des organisations et des citoyen-nes qui participent à l'activité de NOISY SOLIDAIRE - A GAUCHE VRAIMENT (Collectif Unitaire pour une Gauche Alternative - membre d'Ensemble -, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti Communiste Français, Parti de Gauche, militants de la France Insoumise).
Pourront être mis en ligne toutes contributions utiles au débat démocratique et à l'action politique dans notre ville, sous la responsabilité de leurs auteurs, bien entendu, et sous réserve du respect évident des Personnes.
Les propos diffamatoires, ceux mettant en cause la vie privé de chacun(e) ou les insultes ne sont pas recevables.
C'est avec un réel plaisir que seront relayées toutes les informations utiles à la ville, le canton ou la circonscription, utiles à la démocratie participative et utiles pour la construction d'une alternative politique qui change concrètement la vie !
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Noisy, le 15 mars 2010, bientôt le printemps, les explusions sont de nouveau possibles en France et en Navarre.
23 personnes, hommes, femmes et enfants, d'origine roumaine, roms sans doute habitués à la méfiance et l'exclusion, squattent un pavillon rue Navier. Depuis quand ? Une semaine, dix jours ? Personne ne sait exactement. Ce qui se dit, c'est qu'elles ne gênaient pas le voisinage.
Noisy, le 16 mars 2010, vers 8 heures 45, toujours rue Navier, la circulation est difficile comme tous les matins. Manque de chance, à la hauteur du terrain vague, juste à côté du feu, un convoi exceptionnel stationne avec, à son bord, un engin du genre tracto-pelle.
Noisy, le 16 mars 2010, vers 11 heures, dans la même rue Navier, on expulse 23 personnes d'un pavillon, croit-on savoir, municipal en présence .... de la police municipale. Si la police nationale est prévenue, les témoins ne se souviennent pas de son intervention avec précision.
Le temps de sortir quelques baluchons, de vieux matelas et du mobilier de récupération - un canapé -, le tracto-pelle peut travailler sous le soleil et démolir méthodiquement ce pavillon squatté par des pauvres parmi les pauvres. D'abord, le toit, puis quelques murs, histoire de dissuader quelques mauvais aventuriers de sommeil précaire sans chauffage, surtout des enfants ...
Noisy, toute la journée, des citoyens s'alertent devant cette situation. Des citoyens saisissent tel adjoint au maire ... qui appelle le 115. Pas de place. Doucement, une petite chaîne de solidarité s'organise. Le DAL est prévenu. Tentera de trouver des tentes. Le Préfet est prévenu par fax par une conseillère régionale résidant à Neuilly sur Marne. Pas de réponse en début de soirée. La nuit va être froide dehors pour les deux ou trois bébés aperçus et la toute jeune femme enceinte.
Noisy, le 16 mars 2010, vers 20 heures, la solidarité s'accélère. Quelques voisins apportent, qui des couvertures, qui des bâches, qui de quoi manger ou qui des vêtements plus chaud.
Noisy, le 16 mars est en train de s'achever, encore quelques vêtements chauds. Le campement de bric et de broc est prêt. Deux feux se consument et réchauffe les familles. Les petits ont pu manger un peu, les grands un peu moins, c'est certain. Il faut dormir comme on pourra, il n'y aura pas de solution, cette nuit à Noisy le Grand. Pas de barnum qui aurait pu permettre d'être à l'abri en famille, il y en au moins deux, voire trois. Pas de lits de camps pour être isolé du sol, juste des cartons propres que des voisins ont pensé à donner...
La honte au coeur, les noiséens qui sont venus et ont essayé de témoigner d'une solidarité élémentaire, sont aussi partis dormir d'un sommeil cauchemardeux. Demain sera peut-être un autre jour, on ne sait jamais ?
Noisy, le 17 mars 2010, au matin et dans la journée, pas de changement, le campement - ce n'est pas du camping de vacances, soyez en certain - est toujours là. La solidarité se réveille, elle aussi. De quoi manger pour la journée, on tente de trouver des solutions temporaires. Des militants du Secours Populaire, alertés, organisent une distribution de produits de première nécessité. Peu de nouvelles de la mairie... Ah si, la police municipale est repassée et a demandé quelques informations aux familles ... Roms !
Noisy, le 17 mars 2010 au soir, pas de solutions, même provisoires, en vue. Visiblement, on fait dans le social dans notre ville. Malheur aux pauvres qui viennent sur notre territoire. Comme dans d'autres sans doute, mais il se trouve que c'est dans la notre !
C'était 24 heures à Noisy le Grand, du côté de la précarité et de l'Europe élargie !
On a le droit de voir rouge
Déclaration du NPA au soir du premier tour des régionales.
Deux enseignements majeurs sortent de ce premier tour des régionales :
- L’ampleur de l’abstention choisie par des millions de jeunes, de travailleurs, de chômeurs qui ont en grande partie voulu signifier leur désaveu vis-à-vis des partis qui se succèdent au pouvoir et qui sont responsables de l’aggravation de leurs conditions d’existence ;
- La vigueur du rejet de la droite et de Sarkozy au pouvoir, complices des grands actionnaires et des classes les plus riches, qui font payer la facture à la majorité de la population, qui détruisent les services publics et les acquis sociaux, a nourri la poussée du PS et d’Europe Ecologie.
Ce rejet de la droite a permis au PS et à ses alliés qui gouvernent 20 régions depuis 2004 de ne pas être sanctionnés sur leur bilan.
Par ailleurs, la campagne de premier tour qui s’achève a été pourrie par le déferlement d’un racisme inquiétant dont le FN a largement bénéficié.
Nous remercions les électrices et les électeurs qui se sont exprimés en faveur des listes présentées par le NPA ou des listes unitaires auxquelles il participe. Globalement notre score est décevant même si certaines listes semblent obtenir un score encourageant. Nous analyserons plus en détail ces éléments et leurs causes dans les jours qui viennent.
Pour dimanche prochain, nous appelons les électrices et les électeurs à confirmer et amplifier les résultats du premier tour en infligeant la défaite la plus importante possible aux listes soutenues par Sarkozy et l’UMP. Sanctionner la droite est une nécessité absolue, même si nous pensons que les futures majorités de gauche ne seront pas plus un rempart contre la politique de Sarkozy qu’elles ne l’étaient ces dernières années. Cependant, ce ne sera pas suffisant pour bloquer sa politique.
A l’image de ce qui se passe en Grèce, sous un gouvernement socialiste, cela risque fort d’empirer dans les semaines qui viennent. Pas question de payer leur crise ! Comme le font les jeunes, les travailleurs, les chômeurs et les retraités grecs, il faut préparer un troisième tour social !
Le 23 mars doit constituer une première étape de la convergence des luttes pour les retraites, les salaires, l'interdiction des licenciements. Et c'est bien autour de ces exigences que nous voulons construire l'unité la plus large contre la droite, les patrons et les banquiers.
Paris, 14 mars 2010, 20H15.
Comité exécutif du Nouveau parti anticapitaliste.
Déclaration de François ASENSI
Député PCF de Seine-Saint-Denis
Maire de Tremblay-en-France
Paris, le 15 mars 2010
Le Front de gauche : une offre politique inachevée
Le premier tour des élections régionales constitue une sanction sans appel des politiques libérales injustes promues par le Président Sarkozy. En échec pour endiguer les effets de la crise systémique du capitalisme, sa tentative de siphonner les voix du Front national, par une dangereuse surenchère xénophobe autour du thème de l’ « identité nationale », se solde par une cruelle déroute.
Cette élection, entachée d’une nouvelle poussée de l’abstention, souligne s’il le fallait encore le profond divorce entre les classes populaires et les formations politiques, et interroge particulièrement la composante communiste, unie au Parti de gauche et à la Gauche unitaire au sein du Front de gauche.
Le score du Front de gauche est en-deçà des espoirs que l’on pouvait nourrir à la création de ce rassemblement, et n’atteint pas les objectifs à deux chiffres évoqués en début de campagne.
Le remarquable travail des militants qui sont allés à la rencontre des électeurs avec conviction et enthousiasme n’a pas été suffisant, les principales formations politiques évitant soigneusement d’aborder la question du modèle de société post-capitaliste qu’il nous faut inventer, pour s’engluer dans des polémiques stériles.
La bonne tenue du Front de gauche dans certaines régions, dont le Limousin, l’Auvergne et le Nord Pas-de-Calais, ne peut cacher une érosion depuis les européennes, puisqu’il repasse sous la barre des 6%. Dès lors, les discours de satisfaction ne sont pas opportuns.
En Seine-Saint-Denis, le Front de gauche n’arrive qu’en cinquième position, et ce derrière le Front national. Depuis les régionales de 2004, la chute du nombre d’électeurs dépasse les 40%, un véritable décrochage. Le taux d’abstention de 62% et la forte remontée du Front national démontrent que nous n’avons pas su rendre lisibles nos idées auprès des plus modestes de nos concitoyens, notamment dans les quartiers populaires.
Le concept de Front de gauche devait être un concept innovant, proposant une nouvelle offre politique à vocation majoritaire au sein de la gauche ; la volonté de rassembler toutes les forces politiques, associatives et citoyennes opposées aux logiques libérales reste une nécessité pour redonner l’espoir d’une autre société accordant aux besoins du peuple le primat sur les intérêts du capitalisme.
Mais la démarche de constitution des listes aux régionales, soumise aux raidissements et aux volte-face des responsables des partis, n’a pas permis d’engager une dynamique autour du Front de gauche, ni d’élargir ce rassemblement. La position de la direction du PCF, jouant la montre pour imposer des choix contraires à la logique électorale, n’est pas exempte de toute responsabilité dans ces résultats décevants. Elle a entretenu la confusion en laissant croire à un possible accord avec le PS sur le projet, alors que ce dernier avait depuis longtemps adopté son programme et sa stratégie…Que de temps perdu !
Avec un étiage autour de 6%, le Front de gauche restera une force d’appoint marginalisée et ne pourra espérer infléchir la politique d’accompagnement du libéralisme impulsée par le Parti socialiste dans les régions, et soutenue par des milieux influents d’Europe écologie.
Force est de constater que le Front de gauche n’a pas suscité la dynamique citoyenne et électorale suffisante pour inverser les rapports de force à gauche. Si ce rassemblement revendique une vocation majoritaire à gauche, comme l’annoncent ses dirigeants, il y a urgence à ouvrir les fenêtres du Front de gauche à l’ensemble des forces politiques, syndicales et associatives de la gauche de transformation sociale.
Faute de quoi il demeurerait une alliance étriquée de trois formations à l’audience somme toute modeste.
COMMUNIQUÉ de la FASE
Le rejet de la politique menée par Nicolas Sarkozy s’est manifesté, au premier tour des élections régionales, par un vote sanction contre les listes de droite. L’abstention massive est la traduction, d’une part de l’absence à gauche d’une véritable alternative à cette politique, d’autre part d’un manque de crédibilité du système institutionnel.
Plus que jamais, il faut rassembler la gauche de transformation sociale et écologique et construire, avec celles et ceux qui luttent au quotidien pour de réels changements, une force politique à la hauteur des exigences.
Les dérives xénophobes suscitées par l’équipe Sarkozy, Besson, Hortefeux sont parvenues à remettre le Front National dans le débat politique.
Dans la logique des manifestations et mobilisations sociales en préparation, il faut au second tour amplifier le vote sanction et mettre tout en œuvre pour le rejet des réformes en cours et des politiques antisociales qui aggravent la crise et frappent durement le monde du travail, les chômeurs et précaires, les jeunes, les immigrés.
Comme à chaque fois, je suis pris … Pris par le virus … Faut vraiment que je me soigne … Cela ne peut plus durer cette mégalomanie. Pourtant, c’est vrai, c’est important l’art de la politique, cette capacité que l’on a, individus et collectifs, à agir sur le réel pour le transformer. C’est vrai, c’est important, l’idée de ne pas laisser aux « spécialistes » la charge des affaires de la Cité, à ceux qui savent par avance le bien qu’ils vous nous faire, en taisant soigneusement les bénéfices secondaires ( ?) des jeux du Pouvoir …
Non, faut vraiment que je me soigne … Car de désillusions en déceptions, j’aurai encore presque la tentation de croire encore un peu, beaucoup, passionnément que l’on peut et doit faire de la politique autrement.
Pourtant, on nous bassine – avec de moins en moins de succès si l’on en juge par les chiffres tristement prometteurs de l’abstention ! – que cette fois, on va le changer ce foutu quotidien. On nous dit même que ce coup-ci pour la démocratie participative – elle n’a qu’à bien se tenir, celle-là – on va faire le nécessaire ! Craché, juré, si je mens, je vais en enfer …
Mais qui et que croire ?
Décidemment, je mélange tout, la liste s’allonge et ma mégalomanie ne va pas s’arranger. Je le sais bien, une de mes connaissances, président du conseil d’Administration de l’Hôpital de Ville Evrard, a laissé percer une inquiétude sur ma santé mentale lors du dernier conseil municipal. Bien lui en a pris ! Pas facile de voir clair en ce moment …
Pourtant l’Education Nationale bouge. Les mouvements sociaux sont incessants. L’actualité internationale qui nous vient de Grèce pourrait montrer un chemin de résistance… Pourtant, le président Sarkozy et son gouvernement vont sans aucun doute prendre une claque méritée… Alors, pourquoi tant de difficultés à faire coïncider politique et mouvement social ? Décidément, la fièvre me reprend…
Mais que vais-je voter ce dimanche ?
Procédons par élimination :
la droite et l’extrême droite … à battre à plat de couture, c’est sans problème … Le PS ? L’expérience locale m’a vacciné, c’est un avantage ! Les gestionnaires et les professionnels cumulards, non merci ! Région Ecologie, avatar d’Europe Ecologie ? Des futurs gestionnaires et des apprentis professionnels, pas satisfaisant ! Et pourtant, il y a des gens biens sur leur liste … NPA ? Dommage, j’aime bien Olivier et ses camarades mais ils se sont trompés d’urgence … Le Front de Gauche, du PCF au PG de Mélenchon en passant par les Alternatifs de Claire VILLIERS ? Pas mal - faudra virer quelques professionnels - mais pouvant tellement mieux faire …
Allez, la nuit de samedi à dimanche portera conseil et j’irai voter !
Etienne DOUSSAIN
Conseiller municipal délirant et désabusé du moment
« Noisy Solidaire, A gauche vraiment ! »
Les régions concourent de manière significative aux politiques de développement économique. Avec des moyens insuffisants et une autonomie toujours plus restreinte.
Dépenses de l'Etat et des collectivités territoriales* en 2009, en milliards d'euros
Extrait de l'article "Régions: des ambitions, peu de moyens", paru dans le numéro de mars d'Alternatives Economiques (voir le sommaire).Les élections régionales se dérouleront les 14 et 21 mars prochains. L'intérêt suscité par le scrutin, à en juger par les commentaires politiques, semble moins tenir à son enjeu réel - renouveler les conseils régionaux - qu'à sa valeur de sondage grandeur nature, à deux ans des présidentielles. Il est vrai que les régions, dont le statut de collectivité territoriale à part entière n'a été reconnu qu'avec les lois de Décentralisation de 1982, ont des attributions et des moyens relativement limités. Et les réformes en cours les ont encore réduits. Tour d'horizon des enjeux.
Juridiquement, on a coutume de distinguer, au sein des politiques conduites par les régions, les compétences obligatoires (formation professionnelle, Apprentissage, construction et entretien des lycées, aides aux entreprises, transport express régional), qui mobilisent entre 75% et 80% de leur budget, et celles qui relèvent de politiques volontaristes laissées à leur libre choix (aide à la recherche, Innovation et enseignement supérieur, TGV et ferroutage, équipements et environnement, etc.). En pratique cependant, toutes ces politiques ont en commun de concourir au développement économique des territoires, via la formation initiale et continue de la main-d’œuvre, le développement des infrastructures et des services de transport et les politiques d'aides aux entreprises ou à l'Innovation.
Peut-on pour autant en déduire que les régions sont réellement en charge du développement économique? Ce serait aller bien vite en besogne. Tout d'abord, la loi ne leur reconnaît toujours pas le rôle de "chef de file" dans ce domaine. Elles disposent uniquement d'un pouvoir de coordination des politiques conduites par les différentes collectivités (1). Surtout, leurs dépenses demeurent relativement marginales en comparaison de celles de l'Etat et, sur le plan territorial, elles sont en concurrence avec celles des communes et des groupements de communes. Ainsi, les dépenses en faveur des entreprises régionales dépassent tout juste le milliard d'euros, employé sous forme de soutien à la création d'entreprises et à l'Innovation, d'aides à la reprise ou aux entreprises en difficulté. On est loin des 4,1 milliards d'euros qu'a coûtés le seul crédit d'impôt recherche en 2009, sans parler de la facture des exonérations de Cotisation sociale, générales et ciblées, évaluée à 27,8 milliards d'euros par la Cour des comptes pour la seule année 2007!
Collectivités territoriales: qui fait quoi ?
Les différentes collectivités disposent aujourd'hui de la "compétence générale", c'est-à-dire qu'elles peuvent conduire toutes les politiques qu'elles souhaitent dans les limites de leurs moyens. En pratique, par le jeu des compétences obligatoires imposées par la loi, chaque niveau de collectivité à un champ d'intervention dominant. A côté des régions, orientées vers le développement économique, les départements gèrent l'action sociale (mais aussi le réseau routier et les collèges). Quant aux communes et regroupements de communes, leur action est plus diversifiée: écoles, voirie, transports urbains, équipements culturels et sportifs, action sociale, aménagement, etc.
Coordination eau Ile-de-France
*réseau composé de citoyens, d’utilisateurs, de consommateurs, de riverains, d’associations, de scientifiques...
Lettre ouverte aux candidatEs aux élections régionales
"Vous êtes candidat-e pour les élections régionales de 2010 en Ile-de-France.
C'est à ce titre que l’association Coordination Eau Ile-de-France qui fédère les usagers de l'eau et leurs associations s'adresse à vous.
L'eau est un bien commun à préserver et les usagers ont un rôle à jouer. Dans ce cadre, nous avons organisé plusieurs dizaines de réunions publiques, le plus souvent possible en présence d’élus.
Nous avons également échangé avec l’ensemble des maires d’Ile-de-France dont la commune est membre du Syndicat des Eaux d’Ile-de-France (SEDIF), au moment de l’arrivée à terme du contrat de délégation de service public de l’eau confiée à l’entreprise Veolia.
Dans le cadre de cette campagne des Régionales, nous nous penchons sur la place des thématiques de l'Eau dans les programmes. A ce titre, plusieurs points nous tiennent à cœur.
C'est pourquoi nous souhaitons connaître votre position sur :
1) les grands axes de la gestion de l’eau au niveau régional que vous pourriez favoriser selon les outils et les moyens dont dispose le Conseil Régional, ou selon les outils et les moyens qu’il pourrait créer, aux plans techniques, financiers, organisationnels et de la participation des usagers.
2) la gestion publique directe ou à la gestion privée de l’eau ?
3) la mise en œuvre du droit humain à l’eau, selon quelles modalités ?
4) la tarification de l’eau, selon quelles modalités ? (gratuité partielle, progressivité, niveau des tarifs, liée ou non au volume consommé, etc.)
Nous ne manquerons pas d'informer nos concitoyens de vos positions via notre communiqué de presse du 1e mars 2010 pour notre campagne d' « Appel pour une Gestion Publique de l'eau en Ile de France ».