On peut comprendre que mélanger sa voix avec celles des députés UMP, voire d'autres de la droite extrême, puisse géner.
Quoiqu'il en soit, l'enjeu du scrutin d'aujourd'hui dépassait sans doute les réticences de forme. Chacun sait qu'entre le vote contre des députés du Front de Gauche et celui de ceux évoqués ci-dessus, l'explication de vote n'est pas de même nature. Pour autant, le constat est simple. Face à une contre-réforme, car il n'y a rien de progressiste dans celle-ci, ne fallait-il pas prendre le risque de mettre en echec le projet, y compris de façon, on peut en convenir, politicienne ?
La question restera posée car 249 contre + 49 abstentions, sauf erreur de notre part, et la majorité du scrutin changeait ... Or, entre EELV et la minorité socialiste, il y avait un peu de marge. Non ?
Une claque symbolique qui n'aurait fait de mal à personne, à part aux promoteurs de cette entreprise de régression sociale !
On notera, sans étonnement d'ailleurs, que le député de la 3ème circoncription de Seine Saint Denis n'a pas eu d'état d'âme. Faut dire que ses inquiétudes sur sa retraite ne devrait pas être les mêmes que celles de plusieurs millions de salariés dans le futur ...
On a le droit de voir rouge